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Collection Hijabs et Abayas Dolce&Gabbana: la femme musulmane au cœur de l’événement

Breaking News, la célèbre maison de couture Dolce&Gabbana s’intéresse à la femme musulmane voilée ! Ce n’est pas vraiment surprise, car beaucoup d’autres marques et maisons de couture ont jeté leur dévolu en 2015 sur le marché, on ne peut plus prometteur, de la clientèle musulmane.

Après les collections capsules dédiées aux femmes voilées chez Tommy Hilfiger, Monique Lhuillier et DKNY, les campagnes spéciales Ramadan de Mango, Zara et Net-à-porter, ou encore la multitude de collaborations avec des bloggeuses voilées, La collection Hijabs et Abayas Dolce&Gabbana confirme sans nul doute l’énorme potentiel que représente le marché des pays musulmans.

Révélée en avant-première sur le site du magazine Style.com/arabia, la collection, destinée principalement aux pays du moyen orient, est décrite par de dernier comme étant « la célébration de l’inimitable Dolce Vita qui est propre au monde Arabe »

Des pièces mêlant ingénieusement la somptueuse touche italienne de Dolce & Gabbana, à la modestie exigée de l’habit musulman, dans une palette sobre et neutre, entre noir luxueux et beige sable, parsemés de marguerites imprimées, de roses rouges ou encore de voluptueuse dentelle. Un clin d’œil subtil à la collection Printemps/Eté 2016 de la maison.

En complément des Abayas, D&G n’a certainement pas négligé de rajouter une collection de Hijabs toute aussi inspirée. Ponctué des incontournables accessoires de la maison, entre lunettes oversized, bijoux délicats, sacs et chaussures imprimés, le lookbook de la #DGAbaya n’a rien à envier aux collections classiques de la marque et démontre clairement de l’intérêt croissant de l’industrie de la mode pour la femme musulmane.

Pendant que l’une des marque de luxe les plus prisées au monde, se tourne vers le marché des pays musulmans, dans nos contrés, les investissements restent timides voire même inexistant lorsqu’il s’agit de mode ou de beauté. Des secteurs en demande de croissance, qui balbutient et peinent à se faire une place en tant qu’industrie à forte valeur ajoutée. Entre manque de moyens, de formation ou de possibilités d’extension, le marché Algérien du textile, prêt-à-porter et haute couture, se voit dépérir à vue d’œil ne pouvant concurrencer la vague d’importation.

Un rapport de Thomson Reuters a constaté que les musulmans ont dépensé 266 milliards de dollars en vêtements et chaussures en 2013. Le rapport a également prédit que ce chiffre passera à 484 milliards de dollars d’ici 2019. La croissance du commerce de détail dans les pays musulmans dépasse actuellement l’Asie et la Russie, et l’intérêt évident des grands noms de la mode ainsi que des marques destinées au grand public pour nos marchés, devraient tirer quelques sonnettes d’alarme en ces temps économiques arides où le développement devient une condition nécessaire à l’existence.

Source images: Style.com Arabia



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